Les origines du café
Le café trouve ses origines en Éthiopie, où la légende raconte qu’un berger nommé Kaldi remarqua que ses chèvres devenaient particulièrement énergiques après avoir mangé des baies rouges. Intrigué, il en goûta lui-même et ressentit un regain d’énergie. Des moines du Yémen auraient ensuite utilisé ces baies pour rester éveillés durant leurs prières nocturnes.
Dès le XVe siècle, le café fut cultivé et consommé dans la péninsule arabique, notamment à Moka, un port du Yémen qui devint un centre névralgique du commerce du café. Les Ottomans adoptèrent rapidement cette boisson, ouvrant les premiers cafés publics à Istanbul au XVIe siècle. Ces établissements, appelés qahveh khaneh, devinrent des lieux de rencontres culturelles et intellectuelles.
Le café fit son entrée en Europe au XVIIe siècle grâce aux marchands vénitiens. Il connut un succès immédiat, menant à l’ouverture des premiers cafés à Venise, puis à Londres et Paris. En France, le café se démocratisa notamment grâce à l’ambassadeur turc Soliman Aga en 1669, qui fit découvrir cette boisson aux élites parisiennes.
Avec la colonisation, la culture du café s’étendit aux Amériques, en Afrique et en Asie. Les Français implantèrent des caféiers aux Antilles, tandis que les Portugais en développèrent la culture au Brésil, aujourd’hui premier producteur mondial.
Devenu une boisson incontournable, le café est aujourd’hui consommé partout dans le monde, sous différentes formes et dans des contextes aussi variés que le petit-déjeuner, les pauses professionnelles ou les cérémonies culturelles.